Deux « Gringos » au Brésil, ça se poursuit...
BRÉSIL - Nouvelle chronique des « Deux Gringos au Brésil »...
BRÉSIL -
Après un lendemain de veille assez difficile, me revoilà en pleine forme pour repartir à l’aventure. Comme André a des commissions avec sa blonde, je suis laissé seul à moi même. Après quelques recherches j’ai trouvé un bar argentin pour regarder la partie contre le Nigeria. Une fois arrivé, je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait plutôt d’un restaurant rempli de gens en veston cravate! De plus, mon dix minutes de retard m’a fait manquer les deux premiers buts. Lors du deuxième but argentin, j’étais assis dans un recoin du restaurant et je n’ai pas entendu quoi que ce soit, même pas un petit youppi! A la demi je me suis donc déplacé dans la grande salle et là, j’ai compris pourquoi je n’avais rien entendu. Lors du second but nigérien, je croyais que le toit allait lever! J’ai compris qu’au Brésil, même dans un resto argentin, personne n’aime l’Argentine. Bref, tout ce qui peut-être une menace contre la Saléceo est un ennemi. Après un excellent match sans ambiance passé avec les deux clients et quatre employés j’en suis venu à l’idée que je ne ferais plus autant de métro et de taxi pour rejoindre des partisans d’une équipe, à part pour le Brésil évidemment.
Les gens ici sont très sympathiques envers les nord américains. Quand j’étais au restaurant, la serveuse avec qui j’avais une incapacité totale de communication s’est fait aider par un homme parlant aussi bien anglais que moi, mais dans un autre accent, à traduire ce que je disais. Comme je voulais prendre mon temps avant de commander, elle m’a répondu « prenez tout votre temps, vous êtes dans votre maison ici. » Aaah! C’est tellement fin. Plus tard, André et Larissa m’ont rejoint et nous sommes allés sur le toit-terrasse d’un hôtel. Celle-ci dévoilait une vue époustouflante sur la mégapole de Sao Paulo. C’est incroyable tous ces gratte-ciel qu’il y a. impossible de comparer avec quoi que ce soit au Canada. En fait la seule chose que l’on peut comparer c’est la population totale du Canada par rapport au presque 25 millions d’habitants de cette ville! Cette semaine, on a aussi assisté à notre seconde partie au stade de Sao Paulo. Cette fois la partie opposait la Corée du Sud à la Belgique. C’est merveilleux de voir tout ces partisans costumés. Encore une fois, l’atmosphère était endiablée. Les chants et la musique qui retentit partout dans le stade donnent une ambiance tellement agréable qu’on dirait que le match devient secondaire. Les partisans de chaque équipe prennent des photos ensemblent et se donnent des « high five ». Du bon esprit sportif.
Les huitièmes de finales ont commencé sur les chapeaux de roue ici. Avec un match Chili contre Brésil, on ne pouvait être mieux servi. Les nombreux chiliens s’étant déplacés pour suivre leur équipe crée une belle rivalité. On a eu la chance de regarder ce match dans un genre de party prive de 2000 personnes! Pendant le match la tension était palpable. Les gens étaient très nerveux et étrangement, la plupart du monde ne croit pas tellement dans les chances de leur équipe de gagner la coupe. Mais ils sont derrière leur équipe à 100 % malgré tout. Plus le match avançait et plus l’atmosphère devenait tendue. Ce fut super de se rendre au tir au but, car l’émotion était à son comble. Quand le Brésil a compté sur son premier tir les gens se sont mis a crié et a sauté, mais quand Julio César a fait son premier arrêt, c’était tellement intense j’aurais mis des bouchons! Je vous laisse deviner l’ambiance qui régnait quand le chilien a frappé le poteau sur le dernier tir. Après avoir fêté, quelques heures, nous sommes retournés sur la rue dans le quartier Villa Madeleina. Encore une fois, plusieurs milliers de personnes s’étaient réunis pour faire la fête dans les rues. Les gens ont commencé à se disperser vers 6 h quand les gros camions ont commencé à arroser pour nettoyer. Prochaine étape pour moi, ça sera Rio et la célèbre plage de Copacabana. Mais ne soyez pas trop jaloux, ici c’est l’hiver.